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Perspectives 2021 du Marché Immobilier et retour sur 2020

Début d’année 2021, le marché immobilier montre que les prix se maintiennent et que l'offre et la demande reculent. C'est ce qui ressort du dernier baromètre de la FNAIM. La demande de logement recule, mais l'offre aussi. Un équilibre qui contribue pour l'instant à une stabilisation des prix.
Contrairement à ce que beaucoup d’acquéreurs attendaient, les prix n’ont pas baissé en 2020, et ce, malgré la crise économique et sanitaire liée au Covid. Ils ont même - dans certaines villes - continué à progresser.
En revanche, le marché enregistre une baisse du volume des ventes en 2020, comprise entre -6% et -17,3%. Après 2 années exceptionnelles, 2020 aura été fortement perturbée par la crise sanitaire. La FNAIM estime que le nombre de ventes dans l’ancien sera de 980 000, soit une baisse d’environ -8% par rapport à l’année 2019 malgré un phénomène de rattrapage à la sortie du 1er confinement qui a permis de limiter la casse, alors que le marché immobilier avait été stoppé pendant près de 2 mois.
Le marché immobilier s’est finalement montré assez résilient en 2020 :
un volume de transactions en baisse, mais des prix qui résistent, toujours soutenus par le niveau très bas des taux d’intérêt.
un léger rééquilibrage territorial, avec un marché moins dynamique dans les villes les plus chères.
un regain d’intérêt pour les résidences secondaires.
Des incertitudes planent sur 2021 quant à l’évolution du marché de l’emploi et le redémarrage progressif de l’économie. Difficile de dire comment évoluera le marché en 2021.
Certains s’attendent à la poursuite de la hausse des prix, d’autres optent pour une stabilisation, voire une baisse. Ce qui paraît se profiler est que pour 2021, l’offre restera nettement insuffisante et le logement sera, plus que jamais, au coeur des préoccupations et des envies. Restera encore pour quelques mois, l’incertitude liée à l’efficacité des mesures de soutien mises en place par l’État et à l’impact du plan de relance qu’il est à ce jour difficile d’évaluer. Trop d’inconnues subsistent donc pour déterminer avec certitude l’évolution du marché immobilier.
Source : FNAIM