
AKURA IMMO
Monuments et Sculptures à Biarritz

La Cloche de l'Atalaye

Emplacement de l’ancienne cloche qui servait aux pêcheurs de baleines. "Atalaye" signifie "promontoire" en basque.
Des générations ont arpenté ce promontoire d'où les Biarrots guettaient le passage des baleines,
attendaient le retour des pêcheurs, repéraient le vaisseau ennemi.
La cloche d’alarme sur laquelle le nom des Ponts-et-Chaussées était inscrit, avait été installée au XIXème siècle. Elle était actionnée en cas de péril en mer. L’ensemble de la cloche avec son portique a été retiré en 1969.
"Olerki" (2011) de Zigor / Plateau de l'Atalaye

Kepa Akixo dit Zigor, artiste emblématique du Pays basque, est installé à Biarritz. Il se consacre principalement à la sculpture depuis les années 80. La terre basque est sa source d’inspiration. Il observe, s’imprègne de la nature, des pierres, des arbres, des hommes. « Toutes mes sculptures ont été arbre un jour, et c’est au plus profond de celui-ci qu’habite la forme. Il faut le regarder longtemps pour que nos chemins se croisent au milieu du hasard. »
Monument aux morts face au Rocher de la Vierge, plateau de l’Atalaye

Le Conseil Municipal décide d'ériger un monument en souvenir des enfants de Biarritz morts pour la Patrie, le 15 Décembre 1918. Un concours est ouvert pour l'édification du monument : 21 concurrents se présentant et par décision du jury du 6 Juin 1920 : M. Edouard Cazaux, statuaire à la Varenne St-Hilaire est retenu pour la confection de l’ouvrage. La première pierre est posée le 11 novembre 1920, au cours d’une cérémonie présidée par Joseph Petit, maire de Biarritz. Inauguration du monument le 11 novembre 1921. Le monument aux morts se présente avec un couronnement en plâtre. Le couronnement définitif ne sera achevé que pour le 11 novembre 1922. Le socle en pierres de Bidarray (55000 kgs) est surmonté d’une plaque de bronze portant le nom des victimes de la guerre. Le couronnement est en grès. Les plaques de bronze, fabriquées par le fondeur en bronze ROUARD de Paris, sont appliquées au Monument et les noms des morts pour la Patrie y sont gravés.

En 1950, le monument est réaménagé pour accueillir les noms des «Morts pour la France 39-45». Un autre socle, placé à proximité, rend quant à lui hommage aux résistants et déportés. Ce bas-relief est une commande de la ville de Biarritz, réalisé en 1950 pour honorer les victimes civiles de la guerre 1939-1945. Cette œuvre, réalisée en pierre de Villoneur symbolise une enfant qui se réfugie dans les bras de sa mère pour se protéger du bombardement de Biarritz, le 27 Mars 1944. On la doit à Killy Beall.
Stèle de la Mémoire future face au Rocher de la Vierge, plateau de l’Atalaye

Naissance de la Stèle de la Mémoire future à Biarritz le 29/10/2021 pour lutter contre l’oubli. La Stèle de grès rose de la Rhune rappelle le génocide, l’exil et la résilience du peuple arménien.
Le Rocher de la Vierge entre le Port-Vieux et le Port des Pêcheurs

Le rocher entre les deux ports séparés par le rocher de l’Atalaye est accessible par une passerelle. Au XVème siècle, le rocher, dénommé rocher de Cucurlon était une presqu'île. L'empereur Napoléon III fait percer le rocher pour la construction d'un port-refuge et d'une digue. Un viaduc de 76 mètres est construit pour relier le rocher à la côte.
En 1864, des baleiniers biarrots de retour d'une pêche sont pris dans une tempête. Proches de la côte, ils n'arrivent pas à rejoindre le Port-Vieux et voient la mort arriver. En plein désespoir, ils sont éblouis par une lumière qu'ils vont suivre pour rentrer à terre, sains et saufs pour la plupart. Depuis, une statue de la Vierge, des ateliers Ducel & Fils de Bordeaux, achetée à l'exposition franco-espagnole de Bayonne, commémore le retour miraculeux de ces baleiniers. La Vierge est bénie le 11 juin 1865, par le curé de Biarritz, l'abbé Casaux.
En 1887, une passerelle métallique conçue par les ateliers Schryver & Cie remplace l’ancienne passerelle en bois datant de 1863.
Blason de la Ville de Biarritz sur la façade ouest du musée de la Mer

L'aquarium de Biarritz ou musée de la Mer, se situe face au rocher de la Vierge. Le premier musée de la mer de Biarritz est créé en 1871 par le marquis Léopold de Folin. Le bâtiment actuel, de style Art déco, accolé à la falaise du plateau de l'Atalaye, a été inauguré le 10 août 1933.
"Homenaje al caserio vasco" (2006) de Jorge Oteiza / Place Bellevue

Sculpteur, théoricien, poète, Jorge Oteiza a révolutionné le monde de l’art et de la culture du Pays basque en l’intégrant dans les grands courants internationaux. Biarritz est la première ville en France à présenter une œuvre sculptée : celle-ci, réalisée en acier « cortén » de près de 7 tonnes et haute de 3,20 m a été choisie par Oteiza lui-même. « La Ferme Basque » représente un aboutissement de sa carrière artistique.
https://www.museooteiza.org/en/jorge-oteiza/
L’arbre main (2000) de Magdalena Abakanowicz / La Grande Plage

Sculpteur polonaise née à Falenty en 1930 connue pour ses œuvres monumentales installées dans de nombreuses villes à travers le monde. La condition humaine est rapidement devenue son sujet principal. Magdalena Abakanowicz expliquait à propos de ce géant de bronze : « J’ai vu un jour des mains tendues par des manifestants qui défendaient une cause. J’y ai vu des branches d’arbres métaphoriques qui rappelaient des mains ». Didier Borotra, Maire de Biarritz, poursuivait: « Vous avez mené une longue réflexion personnelle sur l’homme et l’histoire tourmentée de votre pays. Dans cet arbre main, vous exprimez la nécessité de penser aux autres, et la nécessité d’une grande vitalité pour dominer les drames ». Il s'agit d'un bronze de 4,50m de hauteur, et pesant 1,200 tonne, en forme de main ouverte vers la mer. Un tronc aux ramures tailladées, dressé dans un élan spontané vers le ciel.
https://www.abakanowicz.art.pl/
Extérieur de l'Hôtel du Palais : chapiteau et muse


Grand Palais datant de 1855, autrefois résidence d'été de Napoléon III, aujourd'hui hôtel de luxe au bord de l'océan.